Hier, en accompagnement, j’ai eu une personne qui est constamment dans le contrôle. Elle en a complètement conscience et souhaite le travailler.

Finalement, cette manière n’est pas ce qu’elle est profondément et cela finit par l’épuiser au quotidien.

Ce contrôle, qu’elle a mis en place pour se sauver d’une vie ou d’une situation qui la faisait souffrir, la bloque aujourd’hui dans sa capacité à profiter de ce qu’elle a.
De tout ce qu’elle a construit, malgré les difficultés qu’elle a traversées.

Et c’est une vraie douleur, quand on a tout fait pour créer une vie différente de nos souffrances passées, mais qu’on n’arrive pas à en profiter sereinement.

Alors, je l’ai amenée à une réflexion qui peut peut-être aider d’autres personnes dans cette situation :

Quand nous sommes dans le contrôle, c’est une manière déguisée de se dire :
“Je ne me fais pas encore confiance.” À votre avis, où est-ce que vous ne vous faites pas encore confiance ?

{Si vous êtes dans cette situation, faites une pause pour répondre mentalement avant de reprendre la lecture.}

Sans parler de ma cliente, généralement, vous avez du mal à vous faire confiance dans :

–votre capacité à gérer ce que vous ressentez. Vous croyez que si vous lâchez le contrôle, vous allez être submergée. Et vous ne vous sentez pas encore en confiance pour traverser vos émotions sans vous y perdre;

–vos relations, plus précisément dans la création de liens fiables. Vous pensez devoir rester constamment vigilante, car vous avez été profondément déçue ou blessée dans votre passé;

–vos ressentis et votre intuition. Vous doutez, vous rationalisez, vous anticipez, vous cherchez à comprendre. C’est votre manière de vous protéger contre la confusion ou la trahison;

–votre capacité à gérer les imprévus. C’est pour cela que vous cherchez à maîtriser les décisions, les plans pour le futur, les réactions des autres, etc.
La liste pourrait continuer, selon l’histoire de chacun.

Au fond, le contrôle est une tentative de prouver que vous faites bien les choses.
C’est une manière de se rassurer quand on ne se fait pas encore confiance pour être aimé(e), respecté(e) ou choisi(e), juste pour ce que l’on est (sans être dans le “faire”).

Le contrôle est devenu une armure contre votre peur d’être insuffisant(e).

“Si je lâche tout ce que je fais (ce que je contrôle), je ne serai pas assez.”
Et si je ne suis pas assez, je risque de ne pas être aimé(e).

En réalité, le contrôle n’est jamais un besoin de pouvoir.

C’est une tentative de créer de la sécurité quand notre confiance en soi est fragmentée par des expériences passées qui l’ont fragilisée.

Alors, si au lieu d’apprendre à lâcher le contrôle, vous appreniez simplement à vous faire confiance ?

Pour vous donner une idée, dans mes accompagnements, je le travaille à travers la régulation émotionnelle et la sécurité intérieure ->car vous avez besoin d’un système nerveux qui se sente en sécurité. Nous faisons, également, des exercices pour restaurer la sécurité d’attachement, et donc, en parallèle, réapprendre à faire confiance. Puis, nous travaillons sur la valeur de “l’être” plutôt que celle du “faire”.

Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur mes accompagnements, vous pouvez me contacter directement par message au travers de mon compte instagram @eva_ledeme ou via le formulaire de contact, ci- dessous.

Eva Ledemé

Accompagnements individuelles et thérapie de couple.

“Une approche unique avec des techniques innovantes, allant au-delà des thérapies traditionnelles.