Je vais répondre de manière plutôt controversée sur le sujet. Un thérapeute classique dirait qu’on ne peut pas éviter la peur du regard des autres, et qu’il faut apprendre, étape par étape, à être plus authentique sans que cette peur nous gouverne, etc.

Moi je dirais que si vous faites le travail pour bien vous connaître, pour savoir ce que vous voulez et où vous voulez aller dans votre vie, le regard des autres perd de son importance.

Quand vous avez confiance en ce que vous êtes et en vos capacités, le regard des autres ne vous intéresse même pas.

Vous n’avez pas le temps de vous inquiéter de l’avis des autres.

Et je vais vous dire une chose : généralement, les gens n’en ont rien à faire de votre vie. Ils sont trop occupés avec la leur ou avec leurs problèmes.

Et si ce n’est pas le cas, c’est probablement qu’ils ont une vie très, très ennuyeuse.

Si vous vous concentrez sur vous, sur être meilleur(e) qu’hier, sur vos projets, vos objectifs, vos relations qui comptent vraiment, vous n’aurez pas le temps d’avoir peur du regard des autres.

Puis, quand vous êtes dans cet état d’esprit, ces “autres” qui vous entourent ne perdront pas non plus leur temps à vous critiquer ou à analyser votre vie. Ils seront, eux aussi, dans la même dynamique : occupés à devenir meilleurs et à améliorer tous les domaines de leur existence (car vous choisissez justement les personnes que vous côtoyez).

Et soyons honnêtes : quand on a peur du regard des autres, c’est souvent qu’on fait soi-même partie de ceux qui jugent ou critiquent facilement la vie des autres (attention, ce n’est pas “mal”, c’est humain et on peut s’améliorer !).

Mais si vous laissez moins de place à cette habitude, vous aussi, personnellement, vous avancerez dans ce processus.

Alors votre premier focus doit être de vous connaître tellement bien, et de savoir tellement clairement comment vous voulez utiliser votre vie, que les bruits extérieurs ne vous atteignent plus.

Petite citation d’Eleanor Roosevelt pour vous booster :

 « Vous ne seriez pas autant préoccupé par ce que les autres pensent de vous si vous saviez à quel point ils y pensent rarement. » 

Citation complémentaire : « Ceux qui critiquent le plus bruyamment sont souvent ceux qui avancent le moins dans leur propre vie. »